Dimanche 17 juillet
Réveil face au lac. J’entame la journée par un bain dans les aux du lac Siljan. 10 bonnes minutes. Délicieux.
Nous nous mettons ensuite en mode “dimanche”. Le petit déjeuner matin est pris face au lac. Calme.
Clôtures de parcelles fait main
Le mât de Saint-Jean de Tallberg
Lexique des symboles représentés
Une fois tout le monde apprêté nous partons pour une randonnée pédestre dans les prairies et les chemins creux du village de Tallberg, qui présente la singularité d’être équipé de 7/8 hôtels de standings.
A la fin de notre marche bucolique, nous trouvons une aire aménagée pour la présentation d’artisans. Organisation très sympathique autour d’un café restaurant, qui perdra vite de son charme quelques heures plus tard lorsqu’un car de tour opérateur y déversera son lot de touristes américains. Heureusement pour l’instant nous découvrons les lieux dans le calme d’une assistance familiale et nous assistons à des démonstrations de cuissons de “Turnbrod” king size effectuées par les enfants. (Ewen et moi qui mangeons les versions aseptisées de supermarchés de ces crêpes sommes alléchées par fournée chaude et odorante). Il nous est aussi permis d’assister à une démonstration de décoration et d’élévation d’un mat de Saint-Jean.
Une version miniature pour enfants nous permet de comprendre les phases de la méthode d’élévation du mat une fois qu’il a été décoré couché : ce sont deux paires de 2 perches croisées qui permettent aux porteurs d’ériger progressivement en le faisant pivoter autour d’un pivot fixé en pied de mat. Astucieux !
J’en profite pour récupérer un échantillon de branchage qui servent à décorer le mat : sans doute des branchages de bouleaux. Nous laisserons le branchage sécher dans le camping car pour le ramener en France et l’identifier grâce à nos botanistes attitrés.
Nous redescendons à pied sur les rives du lac pour pique-niquer face à notre panorama préféré. Nous remontons ensuite au village d’artisans déguster qui un Kannelbulle, qui un gâteau à la noix de coco, qui une glace à la vanille, qui une gaufre à la confiture de fraise et à la crème fraiche. Miam ! Miam !
Nous roulons ensuite vers Leksand pour une promenade dominicale sur les rives du lac et et autour de l’église. Nous y découvrons un cimetière très naturel et très fleuri. Cela nous change de nos cimetières français où se dressent des tombes minérales. Ici c’est davantage un parc floral mortuaire. C’est véritablement un lieu de repos et de recueillement propice à la méditation et au souvenir.
Les morts sont placés face au lac en pleine nature embellie par les décorations arbustives et florales.
Nous rentrons au camping car en longeant la patinoire du club de Hockey sur glace de la ville où Jocelyn était venu il y a quelques années découvrir l’ambiance des joutes de Hockey!
Puis nous patientons jusqu’à 20h , heure du spectacle théâtral folklorique tant attendu : Himlaspelet !
Le spectacle dure deux heures entrecoupée d’une entracte de 15 minutes. La mis en scène, les chorégraphies, les jeux des acteurs, les costumes sont impressionnants.Nous ne sommes pas loin de penser qu’il s’agit d’une troupe professionnelle : les premiers rôles doivent répéter de longues heures pour maîtriser leurs chants et leurs textes.
Un orchestre assure en “live” la mise en note du spectacle. Un vrai travail de pros. Les danses sont superbes et occupent magnifiquement tout l’espace scénique. Reste bien sûr pour nous la barrière de la langue. Insurmontable évidemment. Le suédois ne nous est pas familier après deux semaines…Mais la qualité des ingrédients du spectacle nous font accéder à la compréhension du message de la pièce.
“C’est l’histoire d’un jeune homme dont l’histoire d’amour interdit avec une femme mariée le conduit sur les routes où il fait des rencontres qui soumettent sa conscience à des choix de vie. Il tombe entre les griffes du diable qui le plonge dans la débauche et la violence. En commettant le mal absolu par la guerre, il tue indirectement son premier amour. Il meurt de chagrin. Au seuil de la mort, il rend ses bottes au diable et il connaît la rédemption. Pour quelle raison? Cela nous a échappé. Les nuances et subtilités de la pièce nous ont aussi échappé mais nous avons tous les quatre été captivés. Ce qui me fait penser que nous n’allons pas assez souvent au théatre…
Le diable
Les danseuses
La troupe sous les applaudissements mérités